La rue assourdissante autour de moi hurlait
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant ,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair...puis la nuit! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j'eusse aimée, o toi qui le savais!
by Charles Baudelaire
2007-04-17
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4 commentaires:
wow! yu bolgochoo ve? delberelt boloo yu end?
bichleguudee yaachihsan yum be dee? esvel zovhon nadad ingej haragdaad bna uu? what happened?
boon asuult...
Huue nadad ch bas yu ch haragdahgui baina shd. Yaj baigaa yum be? Ter ih hudulmuriig....
buun asuultyn temdeg
??????????????????????????
Hehehe, or suraggui bolsoniig mini uuchiltsgaagaarai nuhduudee.
Tiim huuchin bichleguudee ustgachihsaan, gehdee medeej pc ndee hadgalchihsan bgaa. Tiim bish bol uneer haramsaltai bailgui dee.
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